lundi 21 mars 2011

Demain au cégep de Baie-Comeau !

Le 22 mars, la Réserve mondiale de la biosphère Manicouagan-Uapishka sera au cégep de Baie-Comeau dans le cadre de la journée mondiale de l'eau. Nous aurons notre kiosk de 11:00 à 13:00 au centre de vie étudiante pour vous présenter les métiers d'avenir dans le développement durable de Manicouagan. Cherchez Dédé, il y sera.

vendredi 11 mars 2011

L'Unité spéciale d'intervention

L'Unité spéciale d'intervention (USI) de la RMBMU est un projet estival de sensibilisation au développement durable qui en est à sa deuxième édition. Le mandat de l’Unité spéciale d’intervention est d’abord de promouvoir l’engagement de la région envers son modèle de développement durable et de favoriser chez la population cette responsabilité citoyenne dans toutes les sphères de la vie (à la maison, au travail, dans les loisirs, etc.)

L'USI fera donc de la sensibilisation au développement durable dans une perspective de créer de l’espace pour la relève dans des contextes permettant des applications concrètes, les employeurs et les jeunes étant principalement ciblés.



L'entreprenariat responsable

Foresterie

Entrer en politique

Le développement durable est la responsabilité de tous, mais une part importante de l’organisation d’une stratégie concertée revient aux politiciens. C’est pourquoi la région a besoin d’une relève politique mobilisée dans un cadre de développement durable. Si vous vous suspecter une vocation vers la politique, alors il faut s’impliquer le plus tôt possible. Il n’est pas toujours évident de trouver une porte d’entrée motivante dans le domaine de la politique.

Or, voici que l’Union des municipalités du Québec ouvre la porte toute grande en invitant les jeunes âgés de 15 et 30 ans de partout au Québec à réaliser de courts vidéos présentant une vision d’avenir de leur municipalité. L’UMQ invite ainsi les jeunes à s’exprimer dans une vidéo de moins de 4 minutes sur les actions qu’ils entreprendraient s’ils étaient des élus municipaux.

Nous vous invitons aussi à venir participer aux Chantiers de la Relève. Le forum qui aura lieu le 12 mars 2011 au Jardins des Glaciers sera une excellente occasion pour les 15-40 ans d’exprimer leurs préoccupations. C’est une occasion d’entrer directement en contact avec des élus et le monde de la politique car sera présente Mme Christine Brisson, préfet de la MRC, et que les recommandations du forum seront adressées au Conseil des maires de la MRC.

lundi 7 mars 2011

On en parle à la radio de Radio-Canada !

Le vendredi 4 mars, nous parlions de nous à l'émission Bonjour la Côte de Radio-Canada.

vendredi 4 mars 2011

La mécanique automobile aussi

Les automobiles, c’est polluants. Mais en Côte-Nord moins qu’ailleurs, on ne peut s’en passer. Et tant qu’il y aura des automobiles, nous aurons besoin de mécaniciens. Or, pour le mécanicien qui le veut, il y a moyen d’offrir des services qui cadrent avec le développement durable. Une voiture bien entretenue est moins polluante et moins chère à utiliser qu’une voiture à l’entretien négligé, voilà quelque chose qui va dans le cadre du développement durable. 

Et il est possible d’en faire encore plus en  appliquant les pratiques les plus avancées et en proposant les produits les plus écologiques. Offrir de tels services donne une valeur ajoutée aux services du mécanicien, permettent de réduire l’empreinte écologique de la voiture et assure des économies à la clientèle. Nous aider à ce que nos véhicules soient le moins polluants possible, c’est la responsabilité de nos mécaniciens.

Les ateliers automobiles satisfaisant les exigences peuvent obtenir la certification Clé-verte. Cette attestation est accordée par Nature-Action Québec, un organisme indépendant, qui reconnait ainsi les préoccupations d’amélioration de la qualité de l’environnement, de la santé des travailleurs et des citoyens voisinant l’atelier. Les ateliers automobiles de la RMBMU ayant ou en voie d’obtenir la certification Clé-Verte :

jeudi 3 mars 2011

Les femmes et les emplois non traditionnels

La Côte-Nord offre beaucoup d’opportunités d’emploi, mais ces emplois sont souvent traditionnellement masculins. Toutefois, ce qui est traditionnel n’est pas réservé, et les portes sont grandes ouvertes aux femmes désireuses de travailler en industrie, en machinerie ou dans le secteur primaire de l’économie. D’ailleurs, plusieurs programmes sont offerts pour épauler ces femmes qui veulent faire carrière dans des domaines non traditionnels. Voilà une brillante façon de travailler dans la région tout en répondant aux besoins de main-d’œuvre des entreprises d’ici.

À Baie-Comeau, le centre Émersion se veut le chef de file au niveau de l’intégration des femmes dans les emplois non traditionnels. Son projet Emploi en main travaille à améliorer la représentation féminine dans les emplois en pénurie de main-d’œuvre.

La foresterie durable

Travailler dans l’industrie forestière est-il compatible avec le développement durable ? La réponse va peut-être surprendre, mais oui, c’est tout à fait possible. En effet, les pratiques de l’industrie ont changé et ont nettement été améliorées. Surtout, les métiers de la forêt, ce n’est pas que couper des arbres. Il y a plusieurs voies d’avenir permettant de faire carrière dans le domaine de la forêt tout en permettant le développement durable de la région.

Toutefois, se demander s’il y aura de l’emploi en foresterie est une question légitime. Après tout, l’industrie avait de graves problèmes économiques avant la crise, et ceux-ci n’ont qu’empirés avec celle-ci. Pour autant, les perspectives d’emploi sont bonnes pour plusieurs professions, car la moyenne de l’âge des travailleurs actuels est élevée et on prévoit que d’ici 2015, il y aura deux fois plus de départ à la retraite que de nouveaux diplômés. Le guide Les carrières d’avenir 2011 de Jobboom désigne les métiers de reboiseurs, débroussailleurs, abatteurs manuels, techniciens et ingénieurs forestiers comme étant susceptibles d’être en demande dans les années à venir.  

Mais le domaine forestier ne se limite pas qu’à l’aménagement de la forêt et à la transformation du bois. La forêt offre un potentiel immense pour le tourisme et la mise en valeur des produits non ligneux (les produits végétaux qui peuvent être consommés, utilisés en médecine ou à des fins commerciales et industrielles). La Côte-Nord déborde de sites d’intérêt pour le touriste, qui peut autant être attiré par les beautés naturelles de la région que pour son potentiel de chasse et pêche. Et avons-nous aussi mentionné que le secteur de la bioénergie ne demande qu’à être développé ?

Pour en apprendre plus sur le potentiel d’emploi dans le domaine de la forêt :

Les produits forestiers non ligneux, l’exemple de la Gaspésie et du Bas-Saint-Laurent

Petite mise-à-jour, l'Association forestière de la Côte-Nord nous a écrit !

Manque de relève forestière !

Et oui ce n’est pas une blague, il manque bel et bien de relève forestière. Malgré le contexte difficile que vit le secteur forestier, il y a déjà une pénurie de main-d’œuvre, et qui ira en s’aggravant. On parle ici de main-d’œuvre qualifiée, c’est-à-dire formée en foresterie. Les ingénieurs forestiers sont très en demande, les techniciens forestiers aussi. Les détenteurs de DEP en foresterie sont également recherchés.

La moyenne d’âge des travailleurs forestiers est élevée et on prévoit un grand nombre de départs à la retraite dans les prochaines années. Malheureusement le nombre d’inscriptions dans les programmes de foresterie n’a cessé de diminuer drastiquement et le peu de diplômés qui sortiront des écoles ne suffiront pas à remplacer leurs aînés. Ajoutez à cela la difficulté de retenir les jeunes en région, et c’est tout un problème de recrutement qui attend les employeurs. 

D’ailleurs ces derniers sont beaucoup plus diversifiés qu’on peut le croire. Ministères, industries forestières, coopératives sylvicoles, entrepreneurs forestiers, firmes de consultants, conférences régionales des élus, organismes de protection des forêts (SOPFEU, SOPFIM), sans oublier les domaines de la recherche, du développement et de l’éducation. En outre, de plus en plus de groupes, comme les pourvoiries, les ZECs ou les conseils de bande, engagent des professionnels forestiers pour les conseiller dans la gestion concertée du territoire.

Quelques informations à mettre à jour ?
Le secteur forestier, ce n’est pas seulement la récolte de bois; c’est aussi la gestion du territoire, la planification de l’aménagement, la sylviculture, la concertation des utilisateurs de la forêt, le développement de nouvelles manières de faire,…
Oubliez les images d’antan; les travailleurs forestiers utilisent les nouvelles technologies, comme des logiciels de cartographie, le GPS,…
Et ce n’est plus un monde uniquement d’hommes; de plus en plus de femmes en font partie.

Pour conclure, disons simplement que la forêt sera toujours présente. C’est une ressource primordiale sur la Côte-Nord et dans tout le Québec, et nous aurons toujours besoin de gens pour s’en occuper. 

Association forestière Côte-Nord
537, boul. Blanche, local C-134
Baie-Comeau      G5C 2B2
(418) 589-5707 poste 181
(418) 589-5634
info@afcn.qc.ca
www.afcn.qc.ca


 

L'entreprenariat responsable

Provoquez l’engouement en concevant une entreprise qui, en plus de créer de la richesse, aura des effets bénéfiques directs sur votre milieu humain et naturel.

En mars 2010, la Fondation de l’entrepreneurship publiait un rapport dans lequel elle constatait que la Côte-Nord était potentiellement un terreau fertile à l’entreprenariat, mais que les jeunes y étaient moins nombreux que la moyenne provinciale à se lancer en affaire. Par conséquent, la région risque fort de manquer de relève.

Une des raisons évoquées pour expliquer ce moins grand élan entrepreneurial chez les jeunes nord-côtiers est le manque de connaissances sur la procédure de démarrage d’une entreprise. Le même rapport stipule aussi que les jeunes ont une mauvaise connaissance des ressources d’aide à leur disposition. Or, de l'information et de l’aide, ils peuvent en obtenir. Plusieurs organismes sont dévoués à faciliter l'entreprenariat, ce sont des ressources à connaitre absolument. 
·         Femmessor
·         Gouvernement du Canada
·         Gouvernement du Québec

On remarque aussi que les jeunes voient moins d’occasions d’affaires dans leur région que les jeunes des autres régions. Or, les extrarégionaux représentent au-delà de la moitié des entrepreneurs de la Côte-Nord ! Vu de l’extérieur, la Côte-Nord est une terre d’opportunités. Pourtant, les natifs ont tendance à surestimer la concurrence et ses difficultés.


Aux jeunes de la région, songez que :

-          La Réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan-Uapishka se veut un modèle du développement durable, ambition prise au sérieux internationalement.
-          La Côte-Nord attire les entrepreneurs des autres régions du Québec.
-          On surestime la concurrence, la Côte-Nord est pleine d’opportunités.
-          Il y a de nombreuses ressources pour épauler le jeune entrepreneur.
-          Entreprendre, c’est façonner son milieu selon ses valeurs et sa vision.
-          Entreprendre, c’est un moyen d’éviter l’exode.
-          La Côte-Nord a besoin de jeunes entrepreneurs, ils ont un rôle crucial à jouer dans la construction de la culture entrepreneuriale de leur région !

mercredi 2 mars 2011

Les carrières dans l'énergie

L’énergie est un secteur incontournable de l’économie et des défis du développement durable. Au Québec, les employeurs dans ce secteur sont Hydro-Québec mais aussi près de 1000 grandes entreprises et PME (tant des fabricants d’équipement que des firmes en génie-conseil). En 2009, l’industrie électrique comptait 55 000 travailleurs, mais on prévoit que ce nombre va monter de 70 000 d’ici 2015 !

Au Québec, il y a actuellement 10 promoteurs et 6 manufacturiers fournissant de l’emploi dans le secteur de l’énergie éolienne. En 2009, ils employaient 528 travailleurs, mais les besoins anticipés en main-d’œuvre s’élèvent à 31 000 d’ici 2015 ! Le secteur des nouvelles énergies, lui, fournit 5130 emplois dans 90 PME spécialisées, et 300 nouveaux emplois seront créés d’ici 2012.

Mais ceci n’est que la pointe de l’iceberg. L’énergie est un domaine où l’innovation est plus que jamais valorisée. Nous savons comment produire de l’électricité à partir de l’énergie solaire, éolienne, marémotrice, géothermique… Mais le défi demeure d’améliorer ces productions. Ce qui veut dire que l’avenir de l’énergie est aujourd’hui insoupçonné, mais à portée d’imagination.

Dans quelques années, il y aura des métiers dans ce domaine qui n’existent pas encore aujourd’hui, comme il s’en est créé tout au cours de ces dernières années. Mais plus encore, les nouveaux métiers sont tout aussi florissants dans le secteur de l’efficacité énergétique. C’est donc dire que celui qui se lance aujourd’hui dans des études reliées au domaine de l’énergie court la chance d’entreprendre sa carrière avec un métier qui n’existe pas encore !

Voici quelques liens à consulter : 

Centre Info-énergie
Agence de l'efficacité énergétique - Québec
Association québécoise pour la maîtrise de l'énergie 
L'Office de l'efficacité énergétique - Ressources naturelles Canada
CanmetÉNERGIE - Ressources naturelles Canada (Centre de recherche)
Institut en génie de l'énergie électrique 
Association canadienne de la bioénergie 
Association canadienne de l'énergie éolienne

L'économie sociale

Un des trois piliers du développement durable est l’importance des retombées du développement sur la communauté. Mais une communauté, pour profiter du développement durable et ainsi elle aussi agir positivement sur l’économie et l’environnement, doit être capable de le faire. L’économie sociale est donc un engagement dans sa communauté et une façon de prendre sa place dans le développement durable de sa région.

L’économie sociale est un domaine qui a pied dans de nombreux secteurs, comme la petite enfance, l’insertion sociale, l’aide domestique et le soutien au développement local et régional. Au Québec seulement, elle génère un chiffre d’affaire de l’ordre de 4,3 milliards de dollars par année.

Les perspectives d’emplois pour la période 2010-2014 sont positives pour plusieurs métiers de l’économie sociale sur la Côte-Nord. Parmi ces métiers, notons qu’il y a les travailleurs sociaux, les conseillers familiaux, les travailleurs des services communautaires et sociaux, les éducateurs à la petite enfance, les éducateurs spécialisés et les animateurs en sport, loisir et conditionnement physique.

L’économie sociale, c’est aussi toutes les petites entreprises sans but lucratif qui contribue à l’amélioration des conditions sociales, économiques et environnementales dans leur communauté. Par leur proximité de la collectivité, elles sont souvent appelé à compléter les services gouvernementaux. Il s’agit là d’un phénomène bien connu en Côte-Nord, car la région partage la première position avec l’Estrie quant à la part des entreprises sociales dans les nouvelles entreprises (pour les années 2005-2006).

Pour en connaître plus sur l’économie sociale, vous pouvez visiter les sites suivants :

mardi 1 mars 2011

Quel parcours pour participer au développement durable ?

Certaines études mènent à des métiers précis, mais ce n’est pas toujours le cas. La plupart du temps, les parcours sont atypiques et peuvent ouvrir bien des portes insoupçonnées. Ceci est particulièrement vrai dans le cadre du développement durable, terreau propice à l’innovation et à la transversalité des compétences. 
Quand vient le temps de choisir son domaine d’études, il convient alors mieux de se demander quelles compétences il permet d’acquérir plutôt que vers quels métiers il dirige. Ainsi, si la protection de l’environnement vous tient à cœur, des études en écologie ou en biologie sont appropriées, mais aussi des études en droit, en ingénierie, en administration… En fait, partout où vous pouvez développer de meilleures pratiques dans la profession. 
C’est donc dire que des métiers dans la mécanique automobile ou la construction résidentielle vous positionnent comme acteur de premier plan en environnement ! Plus que le métier que vous exercerez, ce sont les compétences que vous aurez acquises et votre volonté qui feront de vous un acteur du développement durable. Voilà pourquoi les formations complémentaires sont d’excellents moyens de vous démarquer, et ce, peu importe à quelle étape de votre cheminement professionnel vous êtes rendu.

Le secteur construction et bâtiment

Il s’agit d’un secteur qui offrira de bonnes perspectives professionnelles dans les prochaines années sur la Côte-Nord, mais aussi de sérieux défis de développement durable. En effet, cette industrie a tout à gagner à recruter des travailleurs ayant à cœur les valeurs du développement durable pour s'adapter aux nouvelles exigences des consommateurs.
Or, en Côte-Nord, le roulement normal de la main-d’œuvre et la croissance de la demande pour celle-ci favorisera l’emploi, particulièrement dans le secteur de la voirie et du génie civil. Le projet de la Romaine, la croissance du secteur industriel et l’investissement dans les infrastructures et la voirie alimenteront cette activité.
Ce sont de gros projets et le potentiel pour le nouveau travailleur qualifié est immense. Malgré l’ampleur du chantier, l’intervention de chaque travailleur influe sur la durabilité du résultat final. Il n’y a pas de tâche négligeable dans le développement durable.
Il y a une volonté dans cette industrie de prendre un virage vert. La CCQ entreprend des efforts dans ce sens et le Conseil de la science et de la technologie inclut la construction dans son plan d’action de développement durable. Dans ce contexte, le jeune travailleur ayant acquis une spécialisation environnementale est outillé pour devenir un point névralgique du virage vert de l’industrie de la construction en Côte-Nord !
Si le domaine de la construction vous intéresse, alors certaines organisations offrent des formations et des services qui peuvent vous assurer de vous démarquer.


Si vous avez besoin d’inspiration pour concevoir comment la voirie peut elle aussi être développée de manière durable, vous pouvez prendre exemple de la route 175 traversant la Réserve faunique des Laurentides.

Faire carrière en environnement

Il existe une très grande variété de métiers liés à l’environnement. Dans certains programmes spécialisés, les finissants ont un taux de placement presque parfait ! Pourtant, les carrières liées à ce secteur, dont l’essor est très récent, sont mal connues. Conséquemment, l’industrie peine à recruter tout le personnel dont elle a besoin.

Il existe plusieurs profils de travailleurs de l’environnement, selon qui les emploie. Les spécialistes travaillent au sein de firmes spécialisées en environnement, les responsables travaillent dans les départements environnementaux des industries, les réglementaires travaillent pour le secteur public et les militants travaillent dans les ONG et les OSBL. Métiers Québec a d'ailleurs mis en ligne une page très complète sur les différents visages de l'emploi en environnement.

Comment chercher un emploi en environnement ? Ce ne sont pas tous les postes qui sont affichés dans les petites annonces. Pour avoir une idée de l’étendu des postes offerts, il faut consulter les sites web des ministères, des entreprises et des organismes en environnement. Contacter les associations et les ordres professionnels est aussi une stratégie gagnante pour avoir une idée précise des débouchés dans chaque domaine d’emploi. Certaines ressources se spécialisent dans le recensement des emplois en environnement, comme EnviroCompétences et RÉSEAU environnement.

Il est pertinent de s’informer des établissements offrant les programmes d’alternance travail-étude, qui permettent de prendre ses premières expériences professionnelles avant même d’avoir son diplôme. Il est aussi à noter que les expériences de bénévolat sont souvent considérées comme équivalentes à des expériences professionnelles pour les employeurs. Si vous ne savez pas comment vous impliquer dans les activités de votre région, certaines ressources peuvent vous aider, telles que le Centre de bénévolat Manicouagan, Environnement Canada et le Centre d’action bénévole de Sept-Îles.

Il ne faut pas croire qu’il n’y a que les formations en environnement qui mènent à du travail dans ce domaine. Au contraire, l’environnement, c’est la collaboration de travailleurs de toutes les spécialités.

Dédé le mécanicien

Dédé contribue au développement durable

jeudi 24 février 2011

Qu’est-ce que le Développement durable et pourquoi s’en préoccuper lors du choix de notre carrière ?

Le développement durable (DD) est classiquement défini comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs [Rapport Brundtland, 1987]». Le développement est durable lorsqu’il se fait dans le respect combiné de l’économie, de la communauté et de l’environnement. On contribue au développement durable de sa région lorsque nos activités sont supportables pour les écosystèmes, viables économiquement, vivables pour les individus et les collectivités. Contribuer au développement durable, c’est donc se réaliser en rendant le monde meilleur. 

Les habitants de la Côte-Nord sont d’autant plus incités à contribuer au développement durable de leur région que les yeux du monde sont tournés vers nous. En effet, une des plus grandes réserves mondiales de la biosphère est dans notre région, il s’agit de la Réserve mondiale de la biosphère de Manicouagan-Uapishka (RMBMU). Ce titre a été accordé par l’UNESCO en considérant que la réserve se veut d’abord un laboratoire de cohabitation entre l’homme et son milieu. Depuis le début, le projet a rallié parmi les plus imposants acteurs socio-économiques de la région. Tout le monde a un rôle à jouer dans le succès de ce projet qui met la Côte-Nord à l’avant-plan de l’économie du futur. Voilà quelque chose de fort important à considérer pour qui est à l’heure du choix de carrière. 

Choisir son métier, c’est aussi se demander comment avoir un impact sur son milieu et son monde. Certains métiers ont un lien direct avec la création de richesses, l’amélioration de la communauté ou le respect de l’environnement, mais la vraie contribution à notre région est de savoir combiner toutes ces préoccupations. Voilà des considérations à avoir lorsque l’on fait un choix de carrière, ou lors de nos choix de cours dans nos domaines respectifs afin d’acquérir une spécialisation qui nous démarquera positivement.

On ne choisit pas sa carrière dans la perspective d’œuvrer au développement durable de notre région seulement par désir de contribuer à la construction d’un monde meilleur, on le fait aussi parce que c’est un choix perspicace pour se démarquer auprès de nos futurs employeurs et de nos futurs clients. Voilà qui est profitable pour vous autant que pour le monde qui vous entoure !